Annuaire des créateurs de mode

 

 

G. Kero

Paris

 G Kero

G Kero sur facebook G Kero youtube

 

 

vente en ligne G Kero

www.gkero.fr

 

 

Maison G Kero

Fondation : 2011

Direction de la création : Marguerite Bartherotte

Siège social

9 rue Saint Fiacre
75002 PARIS

En 2015, G. Kero compte 200 points de vente dans 25 pays, dont principalement en France, aux USA et à Taïwan.

www.gkero.fr

Contact G. Kero

 

Biographie Marguerite Bartherotte

Biographie Marguerite Bartherotte

Marguerite Bartherotte, originaire du Cap Ferret, est une artiste peintre qui utilise des T Shirt pour peindre ses oeuvres.

Dès l'age de 3 ans Marguerite se met à dessiner tous les jours.

"Je faisais beaucoup de personnages, j’inventais des amoureux que je n’avais pas (à 4 ans j’étais déjà très romantique…). Puis j’ai commencé à peindre un peu plus sérieusement à 17 ans."

Formation : La Cambre, section Arts visuels (2005)

Son frère ne trouvant pas de beaux t shirt à Rio, lui demande de lui envoyer un dessin. Lorsqu'il lui envoie une photo de ce dessin qu'il a fait imprimer sur un t shirt, l'idée plaît à Marguerite.

Disposant de peu de moyens financiers, Marguerite dessine directement sur des T shirt pendant 3 ans.

"Au début, c’était très compliqué d’avoir un rendu satisfaisant donc j’ai peint à la main pendant 3 ans, c’était drôle. Je travaillais à la demande, je gagnais ma vie comme ça. Et petit à petit, quand Philippe a vu que j’étais capable d’être un peu sérieuse et de me tenir à un projet, on a lancé G.Kero ensemble."

Maison G. Kero

2011 : Création de la marque G. Kero. Le nom de la marque G. Kero fait référence au personnage de Gisèle Kerozène du court-métrage de Jan Kounen

2014 : Kate Moss paraît dans la presse vêtue d'une chemise peinte de nombreux petits David Bowie version Space Man.

C'est le début de la renommée de la marque G. Kero, dont les modèles sont portés par Charlotte Casiraghi lors de ses vacances, par Elle Fanning pour aller au Starbucks, par Cara Delevingne pour une sortie avec Suki Waterhouse, en version casual chic sur Jennifer Lawrence, version teddy sexy sur Emily Ratajkowski, en tee-shirt animal sur Marion Cotillard ou en version faussement sage sur Caroline de Maigret et même PPDA, qui a opté pour un look sportif pointu. (source lefigaro.fr)

Production au Portugal

 

 

 

Une artiste, une marque

 

Une artiste, une marque

Marguerite Bartherotte alias G.Kero dessine et peint depuis son enfance des petits personnages sensuels qui swingent avec style. A force de coups de feutres et de pinceaux elle s’est créée un monde à part.

Sa rencontre avec la mode date de 2007. En voyage à Rio de Janeiro, Philippe, son frère, cherche à se saper. Peu attiré par les standards de la mode locale, il demande à sa soeur de lui envoyer un dessin. C’est en voyant les photos de son frère se pavanant fièrement sur la plage d’Ipanema avec le tee-shirt imprimé, que Marguerite a la révélation. Elle fera du vêtement son espace d’expression.

L’artiste commence à peindre à même le jersey. Des amis de plus en plus nombreux passent se faire customiser leurs tee-shirts dans son atelier, une cabane en bois sans cloison au fond du jardin de la maison familiale au Cap Ferret.

Trois ans plus tard Marguerite a acquis une technique. Elle est devenue virtuose. Le frère et la soeur créent G.Kero en Aout 2011. En quelques années la marque met au point des modèles plus élaborés que le simple t-shirt qui a servi de toile primitive. Des chemises, des jupes, des pantalons, des robes et des vestes. Des matières nobles sont utilisées telles que la soie, le cashmere et le lin. La marque compose sa silhouette et trouve son style comme une évidence. Des coupes simples intégrant des motifs excentriques avec une harmonie presque classique.

A Karl Lagerfeld qui affirme que la chemise blanche est la base de tout, G.kero répond avec humour : « Si tu fais un concert et que tu veux que la scène soit intéressante d’un point de vue graphique, tu ne mets pas une chemise blanche, sinon tu as l’air de Jérôme de la compta. Tout est une histoire de contexte. Pour moi, la base de la mode c’est comprendre son contexte. »

Marguerite insolente, s’amuse à insinuer de l’humour dans la mode, « inexistant», selon elle. « Je veux faire sourire, rendre heureux, ou provoquer la surprise. Il y a une légèreté qui me plaît beaucoup dans l’idée de peindre un sujet qui va être porté par quelqu’un. »

Mais selon G.Kero, la mode n’est pas une fin en soi, et doit laisser place au style. Les collections G.Kero sont atemporelles et ne suivent pas les humeurs de la mode ou le pantone saisonnier. Les collections G.kero sont le résultat d’une démarche artistique vraie et originale. La qualité des matières utilisées, la coupe des vêtements, et le savoir-faire des ateliers de confection, font de chaque pièce une véritable oeuvre d’art. Numérotée, réalisée en petite série essentiellement à la main, rarement rééditée, jamais soldée, la marque a tout du label « haute couture », à ceci près qu’elle reste simple dans la forme du vêtement et propose des prix accessibles.

« J’ai toujours été fan des dessins de ma sœur. Ce n’était pas suffisant de les collectionner, je voulais entrer dans le tableau, m’habiller avec » Résume Philippe qui met au point les collections avec sa sœur et compose avec elle un véritable duo créatif.

 

 

 

 

 

Philippe et Marguerite Bertherotte - G.Kero © Encore Magazine

“On construit quelque chose qui restera après nous et savoir qu’on fait ça, c’est hyper rassurant.”

Depuis toute petite Marguerite dessine et son frère l’admire. Alors quand il lui souffle l’idée de peindre sur des tee-shirts, elle s’emballe et s’amuse vite avec ce nouveau support. En 2011, ils lancent leur marque G.Kero, leur chemise Kamasutra est un carton, Kate Moss valide. Une belle histoire de mode qu’ils vivent en ne suivant qu’une seule règle : s’amuser.

D’où venez-vous ?

Marguerite : On vient du Cap Ferret dans le sud-ouest de la France. On a grandi au bord de la mer dans un endroit sauvage.

Petite, tu dessinais déjà ?

M : Oui, j’ai commencé à dessiner à 3 ans, j’étais passionnée. Je dessinais tout le temps, tous les jours, c’était mon refuge. Je faisais beaucoup de personnages, j’inventais des amoureux que je n’avais pas (à 4 ans j’étais déjà très romantique…). Puis j’ai commencé à peindre un peu plus sérieusement à 17 ans.

J’ai eu plein d’autres rêves qui se sont développés mais j’ai rattrapé celui-ci.

Tu imaginais en faire ton métier ?

M : Oui, j’ai rêvé d’en faire ma vie très tôt. Ensuite j’ai eu plein d’autres rêves qui se sont développés mais j’ai rattrapé celui-ci.

G.Kero © Encore Magazine

Quels étaient tes autres rêves ?

M : La musique et le dessin animé. J’ai d’ailleurs fait l’école La Cambre à Bruxelles. Puis j’ai peint des tableaux pour finalement revenir à un truc de dessin très amusant. Aujourd’hui, je me sens beaucoup plus libre de dessiner pour des vêtements que pour des galeries…

C’est drôle, on pourrait imaginer que la mode est bien plus contraignante…

M : Ça dépend de la personnalité de chacun mais moi j’aime bien jouer avec ça, justement. J’aime le côté très léger de la mode, même s’il faut du sérieux dans le travail…

Philippe : Le sérieux, c’est moi !

Et toi Philippe, quelle était ta vie avant de lancer G.Kero ?

P : J’étais journaliste, un peu au bout du rouleau. J’ai démissionné de mon job et je me suis retrouvé à Rio. C’est là-bas que j’ai fait faire les premiers tee-shirts avec des dessins de Marguerite parce qu’il n’y avait rien de très cool à porter. Quand je lui ai envoyé les photos, elle a bien aimé le rendu et a commencé à dessiner sur des tee-shirts pendant que moi je m’interrogeais sur ma vie…

M : Au début, c’était très compliqué d’avoir un rendu satisfaisant donc j’ai peint à la main pendant 3 ans, c’était drôle. Je travaillais à la demande, je gagnais ma vie comme ça. Et petit à petit, quand Philippe a vu que j’étais capable d’être un peu sérieuse et de me tenir à un projet, on a lancé G.Kero ensemble.

L’idée était que Marguerite soit la créatrice et que moi je mette tout en musique.

Qu’est-ce qui vous a décidés ?

P : Moi je n’avais plus d’activité, il fallait que je fasse quelque chose et ça s’est imposé. Et en fait c’est mon copain d’enfance, Arnaud, qui est plus entrepreneur que moi, qui est allé voir Marguerite en lui soufflant l’idée de créer une marque.

M : Quand il m’a vue partir les bras pleins de tee-shirts à livrer, ça l’a fait rêver ! Il pouvait investir 20 000 euros et c’est comme ça qu’on s’est lancés.

P : L’idée était que Marguerite soit la créatrice et que moi je mette tout en musique. J’ai commencé à chercher des fabricants. Je suis parti au Portugal comme Jacques Vabre à la recherche de grains de cafés ! J’ai trouvé une bonne usine et on a fait 5 000 tee-shirts. On les a proposés à deux boutiques, une à Bordeaux et une au Cap Ferret, et ils ont tout vendu. Suite à ça, grâce à Arnaud, on a pu rencontrer quelqu’un de très connu dans le milieu de la mode, qui nous a aidés à avoir une place au salon Who’s Next. On s’est retrouvés là-bas avec une collection qui a tout de suite plu (notamment aux Japonais) et c’était parti.

GKero © Encore Magazine

Tout ça s’est fait très naturellement finalement…

M : On est vraiment tombés dans la mode un peu par hasard parce que pour nous, au départ, c’était vraiment une histoire de dessin. Et puis petit à petit on s’est rendu compte qu’il y avait plein de possibilités avec les vêtements et qu’on aimait beaucoup ça.

P : C’est vrai que dans la mode et notamment dans le dessin imprimé, on ne trouve que des trucs bien faits et je pense que ce qui fait notre succès, c’est que Marguerite a réussi à garder une certaine émotion dans ses dessins, son coup de crayon rend quelque chose de vivant.

 Petit à petit on s’est rendu compte qu’il y avait plein de possibilités avec les vêtements et qu’on aimait beaucoup ça.

Marguerite, qu’est-ce qui t’inspire ? Comment tu fonctionnes ?

M : C’est très innocent. Je suis entourée de couleurs, je prends des feutres et je commence machinalement à dessiner des choses. Après ça, je juge mon travail très férocement. Et je peux me dire : « Ah, c’est sympa ces filles nues, je vais faire une chemise pour garçons avec plein de jolies filles… ». J’ai déjà digéré mes inspirations, aujourd’hui j’ai 3 thèmes de prédilection : les personnages, les animaux et la nature.

F1020031

Crédit photo : Alice Moitié

Qu’est-ce qui vous plaît dans le fait d’avoir créé cette marque ?

P : Moi je trouve super cool de mettre en avant un projet collectif. Par exemple on a rencontré une petite nana qui s’appelle Alice Moitié, qui est super touchante, géniale et très spontanée. C’était une copine de ma colloc qui faisait des photos avec son petit Olympus. Quand la photographe qui nous avait fait la première campagne nous a demandé plus d’argent, on a pris le pari de le faire avec Alice et depuis elle met en image toutes nos collections. C’est une vraie rencontre avec Marguerite, elles sont devenues très amies. Tout ça crée une communauté de gens qui font des choses ensemble… On a cette idée d’un projet un peu global qui irait au-delà de la mode pour insuffler un véritable état d’esprit.

On a envie de mettre un peu de naïveté, de candeur et de vérité dans le monde très brutal de la mode.

Et vous le définiriez comment cet esprit ?

P : On a envie de mettre un peu de naïveté, de candeur et de vérité dans le monde très brutal de la mode. Nous, on ne s’est pas dit : « On va créer une marque de tee-shirt, qu’est-ce qu’on va mettre dessus ? ». C’est juste Marguerite qui a eu envie de changer de support.

M : Moi je ne parlerais pas de naïveté mais d’un truc vrai. L’art est le repère des faux

Finalement c’est peut-être le véritable enjeu. Comment réussir à « rester vrai » dans ce milieu et ce business ?

P : Je pense que le moteur c’est notre amusement et le fait de nous faire plaisir. Si Marguerite n’a plus envie de dessiner des zèbres alors que c’est ce qui cartonne, on ne va pas le faire. On ne fait pas ça pour l’appât du gain. De toute façon, l’Etat français nous prend tout et nous persécute. On est en plein contrôle fiscal…

M : Moi je me dis toujours que quand les gens sentent que tu t’amuses, ça marche. Je suis une optimiste, je me dis que quand tu fais bien ton boulot, ça fonctionne ! Nous, on s’éclate.

Marguerite a hérité du coup de crayon de notre père qui a toujours dessiné.

Vos parents sont artistes ?

P : Marguerite a hérité du coup de crayon de notre père qui a toujours dessiné. Il a dessiné notre maison au Cap Ferret, où il voulait reconstruire le paradis perdu de l’enfance. Et il a été longtemps à la tête d’une maison de couture, Jacques Esterelle, qui était un grand couturier, même si aujourd’hui cette marque ne fait plus que des peignoirs et encore… On a 7 frères et sœurs donc à la maison c’était un peu concours de dessin. Mon père jugeait en disant : « Ça c’est bien, ça c’est pas bien… ».

G.Kero © Encore Magazine

Qu’a-t-il pensé de l’idée de lancer votre marque ?

P : Il pensait qu’on n’avait aucune chance d’aller nulle part ! Il venait de ce monde et avait revendu ses affaires parce qu’à l’époque c’était hyper compliqué, donc il ne pariait pas un kopek sur le truc. Maintenant il commence à se dire que c’est pas mal…

On est présents dans 22 pays, 160 boutiques dans le monde et 60 en France.

Comment a évolué la marque ?

P : On a fait 8 collections avec 56 références chaque saison et beaucoup de dessins car on ne multiplie pas les dessins sur différents supports. Les réseaux sociaux et le bouche-à-oreilles fonctionnent bien. On est présents dans 22 pays, 160 boutiques dans le monde et 60 en France.

Crédit photo : Alice Moitié

Quelles sont vos envies ?

M : Moi, j’aimerais bien faire des films pour présenter des collections. On pourrait faire des trucs très drôles ou très jolis. On pourrait aussi ouvrir la porte à d’autres dessinateurs, ça pourrait être intéressant de créer un collectif d’artistes avec qui travailler, plutôt que de les laisser aller dessiner pour Zara.

P : Moi j’aimerais bien retourner au Brésil et rencontrer des gamins des favelas, travailler avec les enfants, il y a un échange à faire là-dessus… Le côté humain est hyper important parce que si tu as une marque de fringues pour être tout le temps derrière ton ordinateur…

M : Tu te demandes à quoi bon gagner ta vie…

P : Tu peux vite finir comme une caissière derrière ton tiroir-caisse et oublier de vivre.

On construit quelque chose qui restera après nous et savoir qu’on fait ça, c’est hyper rassurant.

Aujourd’hui, comment vous vous sentez ?

P : J’ai toujours le sentiment que c’est très fragile mais ça fait plaisir de sortir des choses et que ça existe. Même si ça s’arrête demain, on aura fait une chemise Kama Sutra, des trucs un peu iconiques quand même. On construit quelque chose qui restera après nous et savoir qu’on fait ça, c’est hyper rassurant.

Une devise : pas de mots, on fait les choses. L’action, il n’y a que ça de vrai.

Qu’est-ce qui vous booste ? la vitamine C (M) Moi, c’est la mort, je ne vis que par rapport à cette échéance. C’est un vrai moteur de joie. (P)

Qu’est-ce qui vous freine ? le mensonge, la trahison… (P) Rien. (M)

Vous auriez pu faire quel autre métier ? Je me serais vue dans les animaux, je pense (M).

www.gkero.fr

G.Kero © beaucrew

Interview & photos : Marie Ouvrard

 

 

 

Annuaire des créateurs

 

Tous les créateurs

Haute Couture

Fashion Week Paris

Designers Apartment

Créateurs primés

Créateurs diplômés

A à Z Yiqing Yin haute couture Christine Phung designers apartment veronique leroy créateurs diplomés

 

Luxe accessible

Créateurs Parisiens

Mode Femme

Marques enseigne

Denim

Sacs

Bijoux

http://static.galerieslafayette.com/media/138/13874549/G_13874549_140_VPPM_2.jpg

mode femme

enseignes mode

7 for all mankind

sacs biographie createurs bijoux, collections, boutiques à Paris

 

Chaussures

Sports & loisirs

T-Shirts

Chapeaux

Lingerie

Robes de Mariée

biographie createurs de chaussures, collections, boutiques paris

lingerie

biographie createurs collections robes de mariées, boutiques à paris

 

Doudounes

Tatouages éphémères

Bijoux de peau

Homme

Décoration

Textile de maison

bijoux de peau tatouage ephemere biographie createurs collections homme, boutiques à paris biographie createurs objets déco, boutiques à Paris

 

 

Fashion Week Milan

Fashion Week Londres

Fashion Week New-York

Fashion Week Barcelona

Fashion Week Bangkok

Fashion Week Milan http://media-cache-ak0.pinimg.com/736x/02/93/56/0293567b1bc08ce7c41ba23f91b2dcec.jpg Kai

 

 mise à jour 1 Juillet 2016

 

 

 

 

© Renaudon Marketing - Design : Online Creation - Tous droits réservés - Mentions légales