Annuaire des créateurs de mode

L’histoire

En 1904 Ernest Amselle ouvre deux boutiques de chaussures à Paris, l’une dans le quartier des chausseurs à Château d’Eau, l’autre dans le quartier des cabarets à Pigalle.

Il vend d’abord des souliers d’autres marques, et fabrique dans son usine des pantoufles haut de gamme pour les plus grandes maisons de luxe parisiennes, telles que Hermès par exemple.

Très rapidement, face à une clientèle bourgeoise réclamant des talons très hauts totalement indécents pour cette époque, Ernest Amselle se décide à créer sa marque qu’il baptise naturellement Ernest, afin de répondre au mieux à la demande de ces dames.

Le succès est immédiat, les cabarets deviennent de fidèles clients avec des commandes spéciales.

Le tout Paris se presse afin d’acheter ces talons si vertigineux, et si scandaleux.

La marque Ernest est restée dans la famille Amselle pendant plusieurs générations, jusqu’en 1979. La famille Corassant reprend l’affaire, le véritable âge d’or ERNEST commence alors.  Clientes aussi connues que Grace Jones, Bianca Jaegger, Whitney Houston, fidèles tels que Helmut Newton ou Guy Bourdin qui photographiaient souvent les femmes en souliers Ernest, prestigieuses collaborations avec des maisons telles que Jean-Paul Gaultier ou Le Crazy Horse : le style ERNEST s’impose.

En 2012, Isabelle Bordji rachète la société et en devient la nouvelle directrice. Une nouvelle page se tourne, mais l’histoire continue …

L’esprit

Située en plein Pigalle en face du Moulin Rouge, la maison ERNEST incarne cet esprit de Paris, un brin sulfureux, plein de liberté et de fraîcheur.

ERNEST chausse tous les amoureux du talon haut, sans distinction de style, de sexe ou d’âge.

Madame, Monsieur, Monsieur et Madame, Monsieur et Monsieur, Madame et Madame… ERNEST vous aime… tous.

La marque ERNEST, créée en 1904, est née de ce que les bourgeoises parisiennes voulaient s’encanailler en portant des talons hauts… alors oui plus que jamais ERNEST se veut de proposer des produits élégants, féminins et glamour à porter avec cette désinvolture si parisienne…